Monde des sciences

 

 

 

 

 Alain Beretz

 

Alain Beretz, né en 1954 à Strasbourg, est un universitaire français, professeur de pharmacologie.

En 1979 il obtient un doctorat de troisième cycle à l’Université Louis Pasteur. Il effectue un stage postdoctoral au Weizmann Institue of Science à Rehovot en Israël. Entre 1984 et 1990, il est chargé de recherche à l'Inserm, au Centre de transfusion sanguine de Strasbourg. En 1990 il obtient un doctorat d'État ès sciences pharmaceutiques et devient professeur de pharmacologie et membre du laboratoire de biophotonique et de pharmacologie  de la faculté de pharmacie de l'Université Louis-Pasteur devenue Université de Strasbourg (UNISTRA).

 Il est élu président de l'Université de Strasbourg de  2008 à 2016. Le 17 mai 2014, il a également été élu président de la ligue européenne des universités de recherche. Fervent partisan de l’autonomie des universités, Il préside à la fusion des trois universités strasbourgeoises pour créer l’UNISTRA et c’est sous sa présidence que l’UNISTRA intègre le top 100 du classement de Shangai.

En 2016 il quitte la présidence car il est nommé directeur général de la recherche et de l’innovation au Ministère de l’Education, il quittera cette fonction en 2018.

Il est chevalier de la Légion d’honneur, commandeur des Palmes académiques et titulaire de l’ordre japonais du Soleil levant.

 

 

 

 

 Jacques Blum

 

Jacques Blum est un mathématicien français, né en 1950 à Strasbourg. Après une classe préparatoire scientifique au lycée Kléber, il intègre l’Ecole normale supérieure de la rue d’Ulm (promotion 1970). Il obtient l'agrégation de mathématiques en 1973, et un doctorat d’état des Sciences en 1985 à Paris VI sur le sujet Sur quelques problèmes d’analyse numérique et de contrôle optimal en physique des plasmas. Il est tout d'abord chercheur à l’université Paris VI puis professeur à l’université Joseph-Fourier de Grenoble et à l’Ecole Polytechnique avant d'être finalement nommé en 2000 à l’université de Nice Sophia-Antipolis.

 Son activité de recherche porte sur la simulation, l’identification et le contrôle optimal de systèmes physiques régis par des équations aux dérivées partielles. Il est l'auteur du livre de référence ”Numerical simulation and optimal control in plasma physics”, paru en 1989.

Récompenses :

  - Médaille de bronze du CNRS (1984).

  - Prix Blaise Pascal, 1990 (conjointement avec Denis Serre).

  - Prix Seymour Cray, 1998.

  - Grand prix de la ville de Nice, 2017

 

 

 

 Sébastien Carassou

 

Sébastien Carassou est né à la Réunion. Après avoir suivi une classe préparatoire scientifique MPSI au lycée Kléber, il obtient en 2014 un master à l’Université de Paris-Saclay, puis en 2017 un doctorat en astrophysique portant sur la simulation de l’univers et l’évolution des galaxies.

Pourtant adolescent, il était passionné par les pseudo-sciences : ovnis, extraterrestres, fantômes, phénomènes paranormaux. Mais il découvre le blog de l’astronome américain Carl Sagan, spécialiste de la recherche d'intelligence extraterrestre à travers le programme « SETI » (Search for Extra-Terrestrial Intelligence). Et surtout son émission de vulgarisation, « Cosmos, C'est le déclic » Cela me parlait intimement : c'était scientifique, mais aussi quasi spirituel

Affligé par la façon dont certains grandes chaines de télévision traitent les sujets scientifiques, il décide de créer une chaine Youtube de vulgarisation scientifique sur les sciences de l’univers : « the Sense of wonder ». Il est aussi co-fondateur du collectif Conscience, une association pour la promotion de la culture scientifique. Avec quelques membres du collectif il lance en 2014 l’initiative « En direct du labo », un compte Twitter collaboratif où les chercheurs racontent leur quotidien. Il est aussi conférencier et intarissable sur  les liens que l’humanité noue avec le cosmos et les questionnements inhérents au destin de notre espèce. Ces questions fondamentales l’amènent à traiter des interactions entre la science, les mythes et la science-fiction.

 

 

 

 

 

 Marie-Christine De La Souchère

 

Marie-Christine de La Souchère est diplômée de l’Ecole Normale Supérieure de Fontenay-Saint Cloud, agrégée de physique, diplômée en astronomie et professeure agrégée de Physique au lycée Jean-Baptiste Say à Paris (où elle enseigne à des classes de terminales et de prépas). Passionnée de vulgarisation scientifique, Marie-Christine de La Souchère est l'auteur de plusieurs ouvrages grand public. Elle collabore également au mensuel La Recherche.

Elle a notamment publié : 

    -  La radioactivité, mécanismes et application, Ellipses, 2004. Au Kleberium : 539.16 LAS

    -  Une histoire de l'astronomie, Ellipses, 2005

     - Une histoire du temps et des horloges, Ellipses, 2007

     - L'Eau en 150 questions, Ellipses, 2009

     - Histoire de l'électricité, Ellipses, 2011

     - Les Sons et leur histoire

     - Les Sons en 150 questions, Ellipses, 2013

     - Les Sciences et l'Art, Ellipses 2016. Au Kleberium : 5 LAS

     - Sciences et technologie au quotidien, 20 objets qui ont transformé notre vie, Ellipses, 2018. Au Kleberium : 62 LAS

 

 

 

 

 Richard-Emmanuel Eastes

     

    Richard-Emmanuel Eastes est né le 4 juillet 1972 à Strasbourg d’un père ingénieur chimiste et d’une mère professeure de physique-chimie. Il effectue toute sa scolarité au Lycée Kléber, second cycle et classes préparatoires et intègre l’Ecole normale supérieure de Lyon (1991-1992). En 1995 il obtient un DEA de chimie organique et bioorganique à l’Université de Paris VI-Collège de France ainsi que l’agrégation de chimie. Il est alors engagé à l’Ecole normale supérieure de Paris. En 2011, il reprend la direction de l’Espace des sciences Pierre-Gilles de Gennes, centre de culture scientifique de l’ESPCI Paris.  

    En parallèle, il soutient en 2013 une thèse de doctorat en sciences de l’éducation à l’Université de Genève (Laboratoire de didactique et d’épistémologie des sciences) et en philosophie à l’Université de Paris (Institut d’histoire et de philosophie des sciences et des techniques). Sa recherche, menée en collaboration avec Francine Pellaud, porte alors sur la modélisation des processus d’apprentissage, à l’interface entre didactique, philosophie et sciences cognitives.

    En 2014, Richard-Emmanuel Eastes prend la direction de la Haute école pédagogique intercantonale de Berne, Jura et Neuchâtel et, avec Francine Pellaud, professeure de la Haute école pédagogique de Fribourg (Suisse), il co-fonde la société Segallis spécialisée dans la formation, le conseil et la gestion de projets dans les domaines de la communication publique de la science et de l’ingénierie cognitive.

    En mars 2018, il est nommé responsable du développement et de l’innovation pédagogiques à la HES-SO (Haute Ecole spécialisée de Suisse occidentale, à Delémont) dont il coordonne le SADAP (Service d’appui au développement académique et professionnel). Il occupe en parallèle la fonction de partenaire académique et conseiller scientifique de la société Creaholic à Bienne, spécialisée dans les processus d’invention et d’innovation. Il a contribué à la pédagogie des sciences en inventant la technique de microchimie, en écrivant de nombreux articles et ouvrages sur la pédagogie.  Il a aussi œuvré dans le domaine de la vulgarisation scientifique en proposant des techniques de médiation et de communication scientifique.

 

 

 

 

 Jean-Jacques Favier

 

Jean-Jacques Favier  est né en 1949 à Kehl. Il étudie en classe préparatoire et intègre l’École Nationale Supérieure d'Electrochimie et d'Electrométallurgie (ENSEEG) à Grenoble en 1971.

Il obtient un doctorat en ingénierie de l'École des Mines de Paris ainsi qu'un doctorat en physique et métallurgie de l'université Joseph-Fourier - Grenoble 1 en 1977.

Le 20 juin 1996, il participe au vol de la mission STS-78 à bord de la navette Columbia. Son vol dure 16 jours et 21 heures. L’amphithéâtre du lycée porte son nom.

 

 

 

 

 Jean-Pierre Sauvage

 

Prix Nobel de Chimie en 2016

Le chimiste Jean-Pierre Sauvage est né en 1944 à Paris. Après des études secondaires à Haguenau et deux ans de classes préparatoires à Kléber, il intègre l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Strasbourg (devenue ECPM Strasbourg).

Puis il soutient un doctorat à l’université Louis Pasteur de Strasbourg (maintenant UNISTRA) sous la direction d’un autre prix Nobel de chimie alsacien (1987) Jean-Marie Lehn.  Après un post-doctorat à Oxford en 1973-1974, il devient chercheur au CNRS.

En 2016 il est professeur à l’UNISTRA et reçoit le prix Nobel de chimie pour ses travaux en chimie supra moléculaire : il synthétise des molécules capables de se mettre en mouvement comme si elles avaient un moteur et crée ainsi à l’échelle du nanomètre des « machines moléculaires » capables de changer de conformation en réponse à un signal extérieur.

Il est élu à l’Académie des Sciences en 1997.

 

 

 

 

 Jean Weissenbach

 

Jean Weissenbach est né à Strasbourg le 13 février 1946

Généticien de renommée internationale, il a fait ses études au lycée Kléber, puis à la faculté de pharmacie de Strasbourg (dont il fut diplômé en 1969) et débuté ses recherches sur les structures et les modifications chimiques des molécules d’ARN de transfert nécessaires à la synthèse des protéines. Il obtient son doctorat ès sciences en 1977 et part alors pour un stage postdoctoral à l'institut Weizmann en Israël, où il s'intéresse aux protéines humaines à activité antivirale dont il réussit à cloner l'un des gènes en 1981, après son retour en France, à l'Institut Pasteur.

 Après avoir constitué, en 1982, un premier groupe de recherche pour étudier la détermination génétique du sexe chez l'être humain et établi une première carte du chromosome Y, Jean Weissenbach devient, en 1990, directeur de l'Unité de génétique moléculaire humaine de l'Institut Pasteur et, la même année, directeur du projet de cartographie génétique de l'homme au Généthon. En 1995, il prend la direction du laboratoire du C.N.R.S. des maladies génétiques humaines au Généthon. En 1997, il devient directeur général du Génoscope-Centre national de séquençage (C.N.S.) qui venait d'être créé pour permettre à la France de participer au séquençage du génome humain et de développer les recherches en génomique.

Auteur de plus de cinq cents publications originales dans des revues internationales qui font de lui l'un des chercheurs les plus cités au monde, Jean Weissenbach a reçu de nombreux prix scientifiques, dont le grand prix de la Fondation de la recherche médicale. Membre de l'Académie des sciences et de plusieurs organisations scientifiques internationales, il a reçu la médaille d'or du C.N.R.S. en 2008.

 

 

 

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